Le projet
Un chantier historique
Programmé pour durer 4 ans, le chantier a pour objectif de réhabiliter un monument historique
L’actuelle abbaye d’Ourscamp se compose de trois bâtiments monastiques datant de l’époque classique. L’aile dite « de Lorraine » est l’ancien dortoir des moines reconstruit à la fin du XVIIe siècle. L’abbaye fut reconvertie en manufacture textile au XIXe siècle et ses bâtiments furent transformés. Après d’intenses bombardements en 1915, l’aile de Lorraine fut privée de sa toiture et de toute sa travée arrière et resta depuis lors incomplète et inoccupée.
Abbaye lors des dommages en 1921
48 mois de chantier – 1 300 m² d’espaces intérieurs
> Un rez-de-chaussée, accessible aux personnes à mobilité réduite avec les halls d’accueil, la chapelle d’hiver, des espaces annexes et une chambre PMR
> Un entresol, avec d’un côté des chambres et de l’autre des sanitaires et des salles de réunion
> Un étage dédié aux chambres et aux salles de réunion
> Un dernier niveau partiel constitué de mezzanines avec des chambres aménagées
Une nouvelle hôtellerie
Les engagements
Ce chantier qui comporte une dimension missionnaire oblige les entreprises à réduire au maximum leur “empreinte carbone” par le choix des matériaux utilisés, le traitement des déchets ou encore la gestion des rejets du chantier. Des dispositions ont également été prises pour faire éclore une véritable écologie sociale à l’égard des personnes exclues et éloignées de l‘emploi.
Un engagement social
Le cahier des charges présenté aux entreprises impose l’insertion d’un pourcentage de travailleurs éloignés de l’emploi dans le chantier de restauration et de réhabilitation, avec une attention particulière pour les jeunes sortis sans qualification à l’issue de leur scolarité ou sans expérience professionnelle.
Au total, seront réservées au minimum 8 000 heures de travail à des personnes en parcours de réinsertion.
Un engagement environnemental
Il se retranscrit à tous les niveaux et toutes les étapes, dans des choix vertueux et exigeants : recours à des matériaux et savoir-faire de proximité, utilisation d’équipements avec de faibles émissivités, valorisation des éléments existants en donnant une seconde vie aux matériaux.
Ces travaux se distinguent par un volontarisme environnemental assumé.