Ce chantier cherche à mettre en pratique les enseignements de l’encyclique Laudato Si’ du pape François, qui prône le respect d’une écologie intégrale.
Pour le père Pierre-Marie, maître d’ouvrage, « ce document a été une véritable lumière. Nous avons tout de suite voulu nous en emparer pour l’appliquer à nos travaux. » Si la dimension « éco-responsable » est presque systématique dans le secteur public, elle demeure exceptionnelle dans le secteur privé, ou au mieux partielle, ne prenant en compte bien souvent que l’aspect écologique. Or, « tout est lié », avait expliqué le Pape dans son encyclique, car « toute approche écologique doit incorporer une perspective sociale ».
Il s’inscrit également dans une charte Chantier Vert. Les entreprises s’engagent dans le traitement et le recyclage des déchets et matériaux.
Il s’agit de favoriser des filières de proximité, avec des entreprises limitant le transport pour venir sur le site, et des circuits courts d’approvisionnement énergétique. Par exemple, les tôles de l’ancienne toiture sont recyclés sur la toiture d’un bâtiment agricole, les anciens bétons ont été concassés puis employés pour des remblais, et les matériaux utilisés ont un impact environnemental réduit. Enfin, les entreprises sont attentives à une bonne gestion et un bon usage de l’eau et de l’électricité. Sont privilégiés également les matériaux et équipements durables : par exemple, une production d’énergie grâce à une chaudière à miscanthus, un combustible ayant peu d’impact en termes de consommation et d’émissions de gaz à effet de serre. Les peintures sont choisies avec soin pour comporter un minimum de composés volatiles nocifs.
Le premier chantier Laudato Si
Le premier chantier avec un engagement social et environnemental sur un site privé classé monument historique ...